Le RCNC expliqué aux constructeurs lors de réunions de proximité
La Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA-NC) et le gouvernement ont organisé des réunions publiques d’information concernant le RCNC. Retour sur ces moments d’échange riches d’enseignements.
Avec l’appui logistique et organisationnel de la CMA, des agents de la direction des achats, patrimoine et moyens (DAPM) du gouvernement sont allés rencontrer les professionnels de la construction sur tout le territoire pour expliquer le RCNC et la réforme de l’assurance, ainsi que pour répondre à leurs questions.
Des réunions de proximité
30 personnes à Koné, 20 à Koumac et Poindimié et 14 à Lifou ont eu le loisir d’échanger avec Djamil ABDELAZIZ, directeur adjoint de la DAPM, en charge du dossier du RCNC.
« Les questions étaient précises et concrètes et on s’est vite rendu compte que les constructeurs et agents d’assurance étaient très mal informés. Nous avons dû tordre le cou à beaucoup d’idées reçues, balayer de nombreuses rumeurs. Ces réunions m’ont semblé avoir été très utiles » confie Djamil ABDELAZIZ. « Il est essentiel de continuer cet effort de pédagogie au plus proche des professionnels, en renforçant l’expertise des agents des antennes de proximité des chambres consulaires. Ce renforcement pourrait se faire au moyen de formations des agents. Nous sommes prêts à les aider au besoin. » précise-t-il.
Mettre en valeur les savoir-faire ancestraux
En parallèle, une réunion spécifique a été organisée à Lifou portant sur les opportunités de mettre en valeur les savoir-faire ancestraux de la construction via le RCNC. Les premiers échanges ayant été très fructueux, d’autres réunions sont à venir, pouvant porter par exemple sur la normalisation d’un procédé traditionnel de potabilisation de l’eau de pluie et d’installation de toitures végétales, mais aussi sur la caractérisation d’essences forestières locales et la mise en place de formations liées aux savoir-faire ancestraux. De façon générale, ces échanges vont avoir pour objectifs la valorisation des savoir-faire ancestraux afin de les conserver, les moderniser et d’en faire un outil de développement économique et culturel d’une construction traditionnelle et moderne, fiable et durable, susceptible de répondre aux exigences de sécurité qui permettraient d’envisager sa garantie décennale.