Le mot du président du gouvernement
Le travail initié de longue date pour moderniser le droit et les pratiques en matière de construction touche à sa fin. Les derniers textes législatifs du Référentiel de la Construction de Nouvelle-Calédonie seront votés au Congrès l’année prochaine. Cette avancée majeure permettra de structurer une véritable filière économique et de sécuriser les Calédoniens.
Des nouvelles règles, dans un contexte économique contraint ? "C’est tout à fait adapté, répond le président du gouvernement, Thierry Santa. Cette nouvelle réglementation vient sécuriser les Calédoniens et leurs investissements. En particulier les plus fragiles qui sont trop souvent démunis lorsqu’ils sont victimes de malfaçons, voire même d’extorsions de leurs économies.
Il est important que toutes les initiatives d’investissement alimentent la construction de qualité. Les compétences sont nombreuses, que ce soit en termes de métiers ou de matériaux, et la Nouvelle-Calédonie doit les promouvoir.
Fruit d’une concertation de plusieurs années entre les professionnels du secteur, le Référentiel de la Construction en Nouvelle-Calédonie (RCNC) a vocation à structurer une véritable filière économique créatrice de valeur, où les acteurs calédoniens travaillent dans le même sens.
Alors que tous les pays de la région se sont engagés dans cette voie, la normalisation des pratiques ouvre aussi davantage de perspectives d’échanges commerciaux. Car les matériaux produits en Nouvelle-Calédonie seront d’autant plus demandés s’ils répondent à des normes.
Reste encore à faire mettre en place la gouvernance du RCNC, selon un modèle qui permettent de coordonner l’action en matière de qualité de la construction mais aussi de qualité environnementale et d’efficacité énergétique des bâtiments."